L'homard est niais

Publié le par Matteo

     À ne pas confondre avec "L'homme-araigné" tiré de Spiderman 3 que j'ai été voir mercredi 23 mai. Avant tout, veuillez m'excuser pour ce pitoyable calembour. Passons maintenant au film. Pensant aux personnes qui ne l'ont pas vu et qui voudraient conserver le suspens, j'ai essayé de me contenter de donner mes impressions et critiques personnelles. Je fais parfois référence à des aspects du film mais cela concerne plus l'aspect psychologique des personnages que des scènes précises.

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     Je m'en allais avec Daisuke et deux de ses amies dans un petit cinéma 1 salle (comme beaucoup en Italie) retrouver ce cher Peter Parker, qui m'avait plu dans les deux premiers épisodes, pour voir comment il allait se débrouiller avec Venom. Une avalanche d'effets spéciaux pour ceux qui aiment ça, trop d'"encaissage" de coups à mon goût. Je veux bien que spiderman soit un héro (super qui plus est), mais toutes les brutalités qu'il subit dans ce film me paraissent difficilement surpassables, même en s'appelant Peter Parker. J'ai donc été déçu de ce côté là. Une autre chose qui m'a fortement irritée avant de passer aux points positifs: ce saut que fais spiderman pour arriver devant le fier, bel et grand étendard états-unien "God bless America!"!

     Cependant, je trouve les personnages vraiment charismatiques et les liens qui les unissent vraiment intéressants... ainsi, même si certains trouveront le déchirement de Mary-Jane "cucul", en se mettant à sa place, je le trouve plus que compréhensible. Le héro tire une leçon d'humilité dont certaines personnes devraient parfois s'inspirer. Un autre aspect qui me plaît est que les méchants ne sont pas "méchants" : ils poursuivent un but pour lequel ils pensent être obligés de faire du mal (sans pour autant le vouloir au fond d'eux-mêmes) car ils ne voient pas d'autres solutions. La relation Peter Parker - Harry Osborn, où l'on voit ce dernier partagé entre son père et son ami, qui ne sait pas la vérité, ou plutôt ne veut pas savoir,  montre la complexité du personnage. Dans ce film, chacun ou presque est livré à une lutte interne avec lui-même et est souvent pris de doutes, ce qui entraîne un élan de compassion pour les acteurs que j'ai rarement connu dans ce genre de film. Enfin, le côté sombre de Parker révélé par Venom et ce que cela lui fait faire soulage le spectateur qui attendait que celui-ci se bouge un peu et arrête de rester en second plan. Cela en devient même amusant mais l'on se rend vite compte que l'on préfère en fait le petit Parker comme il est à l'origine...
     
     Un film à aller voir si l'on a envie de passer un bon moment, mais il faut y aller sans trop réfléchir.

Publié dans Fourre-tout

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R
Non non, il est différent, c'est tout.
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M
Bon allez, il est meilleur différemment, comme ça il n'y a pas de jaloux. ^_^
R
Très bon calembour. En vieux fan des "marvel", j'aime retrouvé le petit Tobey dans le rôle de P. Parker. Je pense également que Sam Raimi, le réalisateur, a bien cerné l'originalité du héros. L'adaptation et ses exigences cinéma ne pénalise pas la psychologie des personnages. Je retrouve l'esprit de la B.D.J'ai l'exemple inverse avec les X-men, ou la compression de 1200 épisodes (environ) en 3 films donne un gloubi-boulga indigeste et ininterressant.Parfois, je me demande jusqu'à quel point l'homme-art est nié...Bisousousousousousou...
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M
Ma foi, le tiens est meilleur que le mien... ^_^'.Je savais que cet article t'inspirerait!
O
Ben Mary Jane a peut-être un "culcul" compréhensible si on se met à sa place, mais purée!  Pourquoi donc autant d'eau de rose pour empuantir le tout?
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M
Arf, désolé ma Namoure, je ne partage pas ton point de vue ^_^.