Shopping à Beijing
Comme je l'ai dit auparavant, je ne possédais pas d'appareil photo en arrivant à Pékin. Or, comment régaler mes webolecteur sans un tel accessoire ??? L'idée était complètement inenvisageable ! Je me mis donc en quête, avec Nat Annie, mon guide, de l’appareil sacré.
Nous parcourûmes plusieurs magasins avant de rentrer dans un endroit qui inspirait plus confiance que ceux précédemment visités. Après de longues discussions en Chinois entre Annie et la vendeuse, on m’aiguilla vers un Canon, la marque avec les meilleurs gages de qualité selon elles. Je choisi le modèle compact Powershot A1100 IS. Il fallut bien 30 minutes après l’arrêt de mon choix pour que j’ai l’appareil définitivement en ma possession : la vendeuse part chercher le modèle, revient pour me demander la couleur, repart, revient pour me demander si je suis sûr que le seul coloris qu’ils ont ne me dérange pas, repart, revient car elle a oublié de noter la référence, repart, revient pour voir avec Annie la garantie, repart et revient pour ENFIN me laisser l’appareil.
Pfiou.
Direction un magasin de téléphonie ! En effet, pour rester en contact avec les nombreux arnaqués présents à Pékin , il me faut un numéro chinois. Annie ayant eu la veille le même cas que moi, nous perdîmes moins de temps. Néanmoins, nous sommes en Chine ! Après avoir choisi le téléphone le moins cher, la vendeuse me demande deux fois confirmation en estimant nécessaire de me faire miroiter un autre portable un peu plus cher en espérant que je change d’avis.
Une fois convaincue, elle me présente une liste de N° de téléphone sur son PC, en me demandant de choisir celui que je veux. Erreur à ne pas commettre, répondre comme moi : « Peu m’importe ». Ils ne comprennent pas. Je lui explique : « Donnez-moi celui que vous voulez, je m’en fiche », elle me regarde avec des yeux ronds comme si j’étais un extraterrestre. Julien m’accompagnant, il pointa son doigt vers un numéro d’aspect plus simple que les autres.
Une fois le portable ZTE acheté, ainsi que le numéro, il faut passer par un bureau où l’on paye les produits, qui nous donne un petit papier pour aller à un autre bureau pour retirer le portable, avant de revenir au premier bureau pour obtenir la garantie.
Me voilà fin prêt pour affronter ces 7 semaines pékinoises !
La Chine, ou comment se compliquer la vie. Néanmoins, je pense qu’ils ont leurs raisons, que je vous exposerai dans un prochain article !