Temple des (faux) cracheurs
Ou plus communément appelé Temple des lamas. C'est la visite que Julien et moi avons entrepris dimanche dernier, avec le temple de Confucius qui vous sera présenté demain.
Non, il n'y a pas de lama (animaux) dans le temple des lamas. Il tient bel et bien son nom de cet animal aussi étrange qu'impoli (Hélène : "Arrête de dire n'importe quoi Matteo, les lamas sont les maîtres spirituels du bouddhisme... non mais je te jure, la jeunesse !"), car le temple a été suite-à-suite lamaserie (monastère tibétain) puis temple puis relamaserie puis retemple. C'est désormais un des lieux de culte bouddhiste les plus réputés en Chine, avec une concentration fantastique d'oeuvres d'art bouddhistes comme vous allez le découvrir le long de l'article.
Passés les murs d'enceinte du temple, après avoir acheté les billets (25 Yuans, soit environ 2€50), nous nous retrouvons dans une allée nous menant droit à la première porte intérieure du temple. Une fois celle-ci franchie, nous pouvons observer de grandes vasques remplies d'encens brulé. Une multitude de chinois vient se recueillir dans ce temple de paix, offrant des bâtonnets d'encens à leur divinité après avoir prié en observant un rituel bien précis : porter les bâtonnets d'encens contre leur front, se courber trois fois de suite devant la statue de Bouddha, et déposer l'encens brulé dans les urnes.
L'ensemble du lieu est formé par plusieurs temples alignés les uns à la suite des autres, avec de chaque côté des baraquements plus modestes, mais néanmoins richement décorés, renfermant également de nombreuses statues de Bouddha. Les vapeurs d'encens s'en dégageant rendent paisible et très agréable la visite du temple.
Arrivés au bout de tous les temples, le dernier, magnifiquement bâti, renferme une statue gigantesque de Bouddha en position debout, haute de 18m, sculptée dans un seul et même arbre, et recouverte de peinture dorée. Les photos étant à la limite de la légalité dans ce lieu, je n'ai pu prendre que le cliché suivant :
Après avoir passé pas mal de temps à admirer cette merveille, nous fîmes demi-tour, en nous attardant plus au retour sur les bâtisses situées sur les côtés. Il y a à l'intérieur de chaque, quasiment, une à trois statues de bouddha, avec les offrandes laissées par les priantsainsi que deux + deux gardiens protecteurs (désolé de ne pas donner plus d'information, je ne suis pas expert en religion bouddhiste).
Comme je vous l'ai dit, beaucoup de chinois viennent se recueillir en ce lieu religieux. Néanmoins, je fus choqué par le manque de discrétion et de recueillement de la plupart des personnes qui ne venait pas pour prier, ce que je pris comme de l'irrespect, de mon point de vue occidental. Je fus également saisi du contraste apporté par ces deux univers se mélangeant... autre sentiment étrange, je n'ai pas pu compter combien de temples s'enchaînaient les uns après les autres, mais je regrette peut-être la surabondance de richesses culturelles, présentées sensiblement de la même manière d'un temple à l'autre, si bien que l'on a inévitablement une impression de déjà vu et que l'on apprécie moins les objets d'art à leur juste valeur.
Non, il n'y a pas de lama (animaux) dans le temple des lamas. Il tient bel et bien son nom de cet animal aussi étrange qu'impoli (Hélène : "Arrête de dire n'importe quoi Matteo, les lamas sont les maîtres spirituels du bouddhisme... non mais je te jure, la jeunesse !"), car le temple a été suite-à-suite lamaserie (monastère tibétain) puis temple puis relamaserie puis retemple. C'est désormais un des lieux de culte bouddhiste les plus réputés en Chine, avec une concentration fantastique d'oeuvres d'art bouddhistes comme vous allez le découvrir le long de l'article.
Passés les murs d'enceinte du temple, après avoir acheté les billets (25 Yuans, soit environ 2€50), nous nous retrouvons dans une allée nous menant droit à la première porte intérieure du temple. Une fois celle-ci franchie, nous pouvons observer de grandes vasques remplies d'encens brulé. Une multitude de chinois vient se recueillir dans ce temple de paix, offrant des bâtonnets d'encens à leur divinité après avoir prié en observant un rituel bien précis : porter les bâtonnets d'encens contre leur front, se courber trois fois de suite devant la statue de Bouddha, et déposer l'encens brulé dans les urnes.
L'ensemble du lieu est formé par plusieurs temples alignés les uns à la suite des autres, avec de chaque côté des baraquements plus modestes, mais néanmoins richement décorés, renfermant également de nombreuses statues de Bouddha. Les vapeurs d'encens s'en dégageant rendent paisible et très agréable la visite du temple.
Arrivés au bout de tous les temples, le dernier, magnifiquement bâti, renferme une statue gigantesque de Bouddha en position debout, haute de 18m, sculptée dans un seul et même arbre, et recouverte de peinture dorée. Les photos étant à la limite de la légalité dans ce lieu, je n'ai pu prendre que le cliché suivant :
Après avoir passé pas mal de temps à admirer cette merveille, nous fîmes demi-tour, en nous attardant plus au retour sur les bâtisses situées sur les côtés. Il y a à l'intérieur de chaque, quasiment, une à trois statues de bouddha, avec les offrandes laissées par les priantsainsi que deux + deux gardiens protecteurs (désolé de ne pas donner plus d'information, je ne suis pas expert en religion bouddhiste).
Comme je vous l'ai dit, beaucoup de chinois viennent se recueillir en ce lieu religieux. Néanmoins, je fus choqué par le manque de discrétion et de recueillement de la plupart des personnes qui ne venait pas pour prier, ce que je pris comme de l'irrespect, de mon point de vue occidental. Je fus également saisi du contraste apporté par ces deux univers se mélangeant... autre sentiment étrange, je n'ai pas pu compter combien de temples s'enchaînaient les uns après les autres, mais je regrette peut-être la surabondance de richesses culturelles, présentées sensiblement de la même manière d'un temple à l'autre, si bien que l'on a inévitablement une impression de déjà vu et que l'on apprécie moins les objets d'art à leur juste valeur.